vendredi 17 février 2017

MARCONI PARK / Ake Edwardson

Marconi Park, Paris, JC Lattès, [2013] 2016, 395 p.

Traduit du suédois par Rémi Cassaigne.

Cette douzième enquête, traduite en français, du commissaire Erik Winter (53 ans),  se déroule principalement dans son fief de Göteborg et à Stockholm, en Suède. Aux prises avec une série de meurtres codés, tous signés d'une lettre différente, affligé de cauchemars récurrents, il réussira, non sans peine, à mettre un terme à cette série noire, avec la complicité  de son fidèle collègue et ami, Bertil Ringmar, et d'Aneta Djanali, inspectrice originaire du Burkina Faso, qui composent, avec Fredrik Halders et Gerda Hoffner, une petite famille policière.

Erik Winter a tout pour nous séduire, pour nous retenir, dans la continuité d'un Kurt Wallander, personnage créé par le maître du polar suédois, Henning Mankell. Toutefois, bien qu'il soit dépressif au point de devoir prendre 75 mg de venlafaxine par jour et de compter sur l'alcool pour engourdir ses vieux démons, Winter, à la différence de Wallander, peut se réfugier auprès de son épouse allemande, Angela, et de ses deux petites filles, Elsa et Lilly.

Dans ce récit palpitant, où s'entremêlent présent et passé, couples en rupture, immigration et violence sociétale, dans un pays où la lumière brutale qui succède à une longue période de noirceur exacerbe les sentiments et les passions, l'humour prédomine malgré tout, un humour teinté de cynisme et de dérision, qui s'exprime principalement dans les nombreux dialogues entre Winter et Ringmar.

Une autre série policière où il fait bon s'immerger...

9/10

Mots-clés : “Marconi Park“, “Ake Edwardson“, “Polar suédois“, “Erik Winter“, “Série policière“