Stealing Alice, Québec/Canada, 2016, 90 min. R. et Sc. : Marc Séguin
Un premier film du peintre et écrivain Marc Séguin. Images
superbes (direction photo de Claudine Sauvé), paysages sublimes, lieux
intérieurs magnifiques, qui composent une série de toiles, de tableaux.
Musique prenante.
Par contre, le scénario
est truffé d'invraisemblances, confus, inabouti. Alice (Fanny Mallette),
marchande d'art, vole des tableaux de Turner, de Picasso et même un
fragment de la croix du Christ... Comment fait-elle ? Mystère ! Née de
mère inuite et de père québécois (Denys Arcand), elle parle anglais,
français, italien et inuktitut, passant de l'une à l'autre, parfois dans
le même dialogue..., et lorsqu'elle parle en voix off, elle utilise une
langue ampoulée, faussement poétique... Cette histoire de vengeance
tombe malheureusement à plat. L'auteur a oublié que celle-ci est un plat
qui se mange froid...
Mots clés : "Stealing Alice", Marc Séguin, "Festival du Nouveau Cinéma", Claudine Sauvé