
Une vie violente, France, 2017, 107 minutes. R. : Thierry de Peretti ; Sc. : Thierry de Peretti et Guillaume Breaud.
« Malgré la menace de mort qui pèse sur sa tête, Stéphane décide de retourner en Corse pour assister à l'enterrement de Christophe, son ami d'enfance et compagnon de lutte, assassiné la veille. C’est l’occasion pour lui de se rappeler les évènements qui l’ont vu passer, petit bourgeois cultivé de Bastia, de la délinquance au radicalisme politique et du radicalisme politique à la clandestinité. » (Allociné)
« En dehors d’une très brève notice historique en tout début de film, le réalisateur se refuse à toute explication… Il faut rechercher ailleurs pour découvrir que la trajectoire de Stéphane s’inspire de celle de Nicolas Montigny, militant d’Armata Corsa assassiné en 2001, et au groupe lui-même, décimé au début des années 2000, sous les coups d’une alliance entre factions nationalistes rivales et le gang de la Brise de Mer. Ainsi à défaut d’une reconstitution historique, c’est le climat d’une époque que Thierry de Peretti veut rendre sensible au spectateur [...]. » (Critique de Jmartine, spectateur, dans Allociné)
Cette vendetta politique que je me réjouissais de voir (qui n'a pas rêvé de la Corse, de l'Île de Beauté ?...) et de comprendre (« briser les chaînes du colonialisme ») m'a profondément déçu. Entre les différentes factions nationalistes rivales, les mouvements indépendantistes militants, le banditisme et le politique, le réalisateur semble avoir perdu le contrôle, hésitant entre réaliser un documentaire ou un thriller, le tout sur un scénario bâclé...
Bien beau de vouloir reconstituer le climat d'une époque, mais le néophyte n'y comprend goutte, si le contexte (politique et social) est absent, d'autant plus que de nombreux dialogues sont incompréhensibles, pour ne pas dire audibles.
Bref, ma plus grande déception de ce festival...
4/10 "Une vie violente", Thierry de Peretti, "Drame corse"